Ecusson (Partie Sud), Les Arènes, Feuchères, Mont Duplan, Gare, Le Creux des Canards, La Tour-l'Evêque, Cité des Espagnols

mardi 8 février 2011

Mon engagement contre la politique absurde d'abattage d'arbres séculaires :

Le plus grand nombre d'abattage sera réalisé sur le canton IV, dans lequel je suis candidat et c'est à ce titre que je me suis engagé dans ce combat légitime.

J'enlève immédiatement toute volonté ou désir de récupération politique et je souhaite d'ailleurs que l'ensemble des candidats du canton mais aussi des autres cantons puissent s'exprimer. Il est en démocratie un droit d'expression que je laisse à chacun le soin ou non d'utiliser.

Car au delà du canton c'est bien l'ensemble des nîmoises et nîmois qui doivent s'exprimer comme ils le font d'ailleurs depuis plusieurs jours avec leur nom sur les pétitions qui circulent. Plusieurs centaines de signataires à ce jour et je pense que plusieurs milliers seront enregistrés dans les jours à venir.

Sur la forme, pas de récupération politique puisque je suis à l'origine de la saisine du tribunal administratif de Nîmes en référé et que mon nom n'est pas cité. Car pour moi seul le contenu compte et non la personne qui peut en être à l'origine. Et je laisse à la justice administrative le soin de savoir qui est dans le droit l'agglomération ou les pétitionnaires. J'ai toujours défendu les causes justes et je ne pense pas que l'engagement politique doive se détourner de ce principe fondamental .

Sur le fond, l'abattage de ces arbres se ferait en toute illégalité puisque nous n'avons pu obtenir les actes administratifs d'autorisation. Il est même dit que le dossier d'autorisation est encore en cours d'instruction. J'attends à l'agglo le soin de nous démontrer notre erreur. A défaut je légitimerai encore plus la saisine.

Sur le fond encore, pourquoi je me suis investi dans cette démarche ? Le département accompagne les politiques de la ville. Et demain si je suis conseiller général je ne pourrais accompagner une politique de la ville masquée ! 

- Abattre les arbres ne répond pas à mon engagement écologique. Je ne peux me contenter d'un argument de compensation par de nouvelles plantations. Pour moi je ne peux que défendre les nouvelles plantations et non les arrachages. Si j'ose dire c'est l'arbre qui cache la forêt.
- Mettre en place un service public de transport pour faciliter les déplacements doux en ville ne doit s'inscrire que dans cet objectif et non utiliser ce noble engagement pour d'autres fins. Les commerçants du centre ville, en particulier, sentent que ce projet n’a qu'une finalité, celle de transporter les personnes vers les activités économiques de la périphérie et non le contraire.
- Ne pas accepter une politique commune de transports collectifs entre le conseil général et les grandes agglomérations comme Nîmes et Ales ne peuvent donner du crédit aux maires en exercice sur un projet de développement durable et de politique environnementale, pas plus que de rationalisation des investissements publics au profit des usagers en lieu et place des grands groupes financiers et grandes entreprises qui se nourrissent des fonds publics sur de tels investissements.

Pour ma part je propose une autre approche politique de Résistance comme je l'indique avec ma suppléante dans notre premier tract.



Denis Mercier